La démocratie n'est pas une valeur
1. La démocratie n’est pas une valeur.
Ce n’est pas un idéal, pas une vertu, pas une boussole morale. C’est un mécanisme froid pour compter les têtes - rien de plus. L’idolâtrer comme quelque chose de supérieur est une illusion.
2. La démocratie ne garantit pas la prospérité.
L’histoire regorge de ruines "démocratiques", d’États en faillite, de sociétés pourrissantes d’apathie. Les votes ne créent pas de richesses. Les bulletins ne nourrissent pas les affamés. Les procédures ne sauvent pas des vies.
3. La démocratie est une violence légalisée.
Chaque État gouverne par la force. La démocratie ne fait que baptiser cette force du nom de la volonté de la majorité. Une violence qualifiée de "légitime" demeure une violence - brutale, impitoyable, et souvent aveugle.
4. La démocratie est la tyrannie de la majorité.
La foule décide, et sa volonté devient absolue. Les minorités peuvent être écrasées, effacées, annihilées - et le système continue de se prétendre "juste". En réalité, ce n’est rien d’autre qu’une oppression autorisée.
5. La démocratie n’est pas la compassion.
Les droits et la dignité sont piétinés dès qu’ils entrent en conflit avec les chiffres. Sans institutions et valeurs plus fortes que les votes, la démocratie dégénère en cruauté, et les faibles ne vivent qu’à la merci de la foule.
6. La démocratie étend l’oppression sans fin.
Imaginez un feu allumé par la foule. Au début, seules les branches brûlent - les "ennemis évidents". Puis des livres et des pensées sont jetés, car le silence doit régner. Bientôt, ce sont des êtres humains eux-mêmes qu’on jette dans les flammes - des étrangers, puis des dissidents, puis ceux qui se tenaient simplement à l’écart. Chaque pas paraît justifié, chaque expansion inéluctable. La majorité exige toujours une nouvelle victime, jusqu’à ce que ne reste que le feu lui-même.
Conclusion.
La démocratie n’est pas sacrée. Ce n’est ni la justice, ni la liberté, ni la sécurité. Elle peut libérer ou massacrer, élever ou dévorer. La véritable mesure d’une société ne se trouve pas dans les bulletins, mais dans son humanité - dans sa volonté de protéger chaque personne, même face à la folie de la majorité.
« La paix n’est pas simplement l’absence de conflit; elle est la création d’un environnement propice à l’épanouissement de tous, indépendamment de la race, de la couleur de peau, de la croyance, de la religion, du sexe, de la classe, de la caste, ou de tout autre marqueur de différence sociale »
— Nelson Mandela